Valoriser la nature par l'action : les dix engagements des domaines fauniques

Il s’agit des dix engagements que le propriétaire foncier/gestionnaire doit respecter en tant que membre de la charte Wildlife Estates. Ce guide présente les dix engagements fondamentaux auxquels un propriétaire foncier ou un gestionnaire doit adhérer, en conformité directe avec les principes et les critères d’évaluation du label Wildlife Estates (WE). Chaque action est vérifiée par le cadre WE afin de s’assurer qu’elle reflète leurs recommandations en matière de gestion exemplaire et durable des terres.

Actions sur le terrain :

  • Nommer un gestionnaire foncier ou immobilier dédié, chargé de coordonner les activités de conservation, agricoles et récréatives.
  • Tenir un journal de gestion ou une base de données pour consigner les décisions relatives à l’utilisation des terres, les observations d’animaux sauvages et les tâches d’entretien.
  • Organiser régulièrement des réunions d’équipe pour s’assurer que tous les travailleurs sur le terrain respectent les objectifs de gestion établis.

Actions sur le terrain :

  • Élaborer un plan de gestion à long terme (par exemple, 5 à 10 ans) décrivant les objectifs de conservation, les utilisations des terres et les indicateurs de suivi.
  • Cartographier les habitats, les zones sensibles et les zones d’utilisation des ressources à l’aide d’outils SIG afin de visualiser les objectifs de planification.
  • Réviser et mettre à jour périodiquement le plan de gestion à l’aide des données de surveillance écologique et des contributions des parties prenantes.

Actions sur le terrain :

  • Effectuer des inspections périodiques sur le terrain afin de vérifier que les activités quotidiennes (agriculture, sylviculture, chasse, etc.) sont conformes au plan de gestion.
  • Fournir au personnel et aux sous-traitants une formation et des instructions claires sur la mise en œuvre des lignes directrices du plan.
  • Documenter tout écart par rapport au plan et prendre des mesures correctives si nécessaire.

Actions sur le terrain :

  • Mettre en œuvre des projets de restauration des habitats tels que le reboisement, la restauration des zones humides ou la création de corridors écologiques.
  • Installez des nids artificiels, des zones d’alimentation ou des points d’eau pour les espèces clés.
  • Surveillez les populations d’animaux sauvages afin d’évaluer l’efficacité des mesures de conservation.

Actions sur le terrain :

  • Créer des bandes de fleurs sauvages, des haies et des zones tampons pour attirer les pollinisateurs.
  • Réduire l’utilisation de pesticides et d’herbicides chimiques afin de préserver la santé des pollinisateurs.
  • Collaborer avec les apiculteurs locaux ou les programmes scientifiques citoyens pour suivre les populations de pollinisateurs.

Actions sur le terrain :

  • Réaliser des inventaires annuels de la faune et de la flore afin d’évaluer l’équilibre des espèces.
  • Ajuster les niveaux de pâturage, les quotas de chasse ou les activités forestières afin d’éviter la surexploitation.
  • Promouvoir la coexistence des prédateurs et des proies grâce à la régulation naturelle de l’écosystème.

Actions sur le terrain :

  • Fixer des quotas de chasse et de pêche sur la base d’études scientifiques sur les populations et de données de surveillance.
  • Interdire la chasse pendant les périodes de reproduction et de frai.
  • Enregistrer et déclarer toutes les prises afin de garantir la transparence et d’orienter les décisions de gestion futures.

Actions sur le terrain :

  • Identifier et protéger les habitats critiques des oiseaux et les voies migratoires conformément à la directive « Oiseaux ».
  • Interdire la chasse pendant les saisons de migration et de nidification des oiseaux.
  • Organiser des ateliers pour le personnel sur la biodiversité européenne et les normes de conformité en matière de chasse.

Actions sur le terrain :

  • Veiller à ce que toutes les activités d’utilisation des sols respectent les réglementations environnementales locales, nationales et européennes.
  • Protéger les zones tampons et maintenir la connectivité écologique à l’intérieur et autour des zones protégées.
  • Réaliser des études d’impact environnemental avant de mener des interventions majeures.

Actions sur le terrain :

  • Organiser des visites guidées, des ateliers ou des visites scolaires afin de partager les connaissances sur les pratiques de conservation.
  • Publier des supports pédagogiques tels que des brochures, des rapports ou du contenu en ligne mettant en avant la gestion du domaine.
  • Installez des panneaux explicatifs décrivant les habitats, la faune et les pratiques durables sur place.